mardi 11 septembre 2007

La "québecorisation" de Brian Mulroney

C'est vieux comme le monde. "On ne peut plaire à tout le monde et à son père." Quand Jean de La Fontaine m'apprit cela, je n'avais pas treize ans, je n'y compris pas grand'chose. Il m'a fallu toute une vie d'adulte pour vraiment savoir. Marissal de La Presse accuse Mulroney,ce matin, de s'être acoquiné avec Péladeau, de distiller, en fin de vie, du fiel et de la hargne. Pourtant, Marissal n'a pas encore lu le livre! Marissal est peut-être jeune un peu, inexpérimenté. C'est impossible, quand on a joué du vrai hockey, de ne pas se souvenir des coups de genoux hypocrites, des dardages homicidaires, sans compter les paroles blessantes et les humiliations. J'en aurais moi-même long à écrire sur ce chapitre... Je n'aborde à peu près pas le sujet, sachant qu'on m'accusera de déverser le fiel et la hargne du sexagénaire qui sort de la patinoire...
J'ai aimé Brian Mulroney, j'ai voté pour lui. Sa TPS, Chrétien et Martin n'y ont pas touché. Pas assez intellectuellement honnêtes pour l'avouer cependant. Brian avait raison sur l'apartheid. Je ne suis pas certain qu'il eût tort, dans Meech. Qu'est devenu Clyde Wells aujourd'hui? Je crois toujours que l'amitié et la famille passent devant les enjeux politiques, entre autres. J'ai pu garder mon ami Jacques Côté avec ce principe; j'ai pu continuer à fréquenter frères et soeur. Je détesterais m'appeler Lucien Bouchard aujourd'hui. Delhorno

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