lundi 17 septembre 2007

DE LA MANSUETUDE

Je connaissais ce mot-là... Du latin mansuetudo: "disposition de l'esprit qui incline à une bonté indulgente". Je l'ai retrouvé dans l'Elégance du Hérisson", ce roman de Muriel Barbery que j'ai acheté impulsivement à Place Ville-Marie. En passant, gros succès de librairie en France en 2006! Le lisant, je me disais que Barbery avait philosophé, d'une manière ou d'une autre. On n'écrit pas impunément:
1. Que faire face à jamais sinon chercher toujours dans quelques notes dérobées.

2. La vérité n'aime rien tant que la simplicité de la vérité (Euripide a dit: La vérité s'exprime simplement).

3. L'aristocratie du coeur est une affection contagieuse.

4. Ce qui importe, ce n'est pas de mourir, c'est ce qu'on fait au moment où on meurt.

Je ne m'étais pas trompé. Muriel Barbery enseigne la philosophie dans le nord de la France. Elle a un blogue. J'ai voulu lui écrire que j'ai adoré son livre... mais ça n'a pas marché. Revenons à nos moutons. MANSUETUDE. La mansuétude ne devrait-elle pas être la première qualité d'un gouvernement? J'ai pas mal réfléchi sur ce thème depuis quelques mois. Je me suis suis demandé si tout l'argent qui se flambe en Afghanistan n'aurait pas dû servir au mieux-être de nos autochtones... Pourquoi faut-il absolument démarcher chez les Afghans? Pourquoi ne pas avoir investi le fric des chars Léopard dans de meilleurs logements pour nos moins-nantis? Pourquoi ne pas avoir envoyé nos soldats occuper le Grand Nord, plutôt que Kandahar? La mansuétude canadienne est-elle dirigée au bon endroit? Pourquoi nos impôts ne serviraient-ils pas d'abord et avant tout "para nosotros"? Delhorno

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