mercredi 26 septembre 2007

DESEO...

"...una nueva y arrasadora utopia de la vida donde nadie pueda decidir por otros hasta la forma de morir, donde de veras sea cierto el amor y sea posible la felicidad y donde las estirpes condenadas a cien anos de soledad tengan por fin y para siempre una segunda oportunidad sobre la tierra."

Ce matin-là, je décidai de prendre le train Alicante-Denia. Parcours pittoresque, s'il en est un, car il côtoie la Méditerranée. Mais là n'est pas mon sujet... Ce qui fait l'attrait majeur de Denia, ce sont les ferries qui desservent les Baléares. Sorti de la gare, je m'en fus vers les quais où, à mon insu, un spectacle formidable s'était mis en branle. Un gigantesque géant blanc avalait gloutonnement des centaines de véhicules-moteurs. Sur le flanc de ce géant blanc étaient peintes les lettres suivantes: GABRIEL GARCIA MARQUES. Je flânai longuement sur le port, me demandant bien qui était ce Marques. C'est au retour à Alicante que la lumière fut. Dans mes notes de cours, il y avait un chapitre sur ce prix Nobel de littérature qui n'avait pas croisé ma route avant cet été-là. Ce que j'ai écrit en espagnol ci-haut, c'est une partie du discours de Marques à Stockholm, quand il reçut le prix. Je dédie ce court texte à quelqu'un qui jadis chercha un décocheur verticalement plutôt qu'horizontalement. Delhorno

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