lundi 1 octobre 2007

L'ETRE LE PLUS EXTRAORDINAIRE QUE J'AI CONNU

Te souviens-tu, McPherson, te souviens-tu Gibus, de cette chronique du Sélection du Reader's Digest que nous lisions dans notre jeunesse? "L'être le plus extraordinaire que j'ai connu"? Pourquoi arrivé-je avec cette réminiscence ce soir? Parce que...
Vous souvenez-vous de "L'homme qui plantait des arbres"? Oui, c'est le documentaire du gars de l'Office National du Film dont j'ai oublié le nom. Vous savez, celui qui porte une paire de lunettes spéciale? Celui qui est borgne, ou presque, d'un accident?
Oui, son documentaire était excellent. Mais ce n'est pas mon sujet...
Le Sélection-France organisa un concours littéraire intitulé "L'être le plus extraordinaire que j'ai connu". Beaucoup participèrent. Le gagnant fut un certain Jean Giono. Son texte s'intitulait: "L'homme qui plantait des arbres". Fort impressionné lors de ma lecture, j'ai conservé dans un de mes livres de souvenirs ce passage:

"Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs, devant un caractère inoubliable."
Intéressant, n'est-ce pas? En avons-nous tant connu de ces personnages que nous pouvons définir exactement par ce paragraphe? Moi, j'en ai connu quelques-uns... Mais là n'est pas mon propos! Les Français cherchèrent longtemps ce vieillard caché dans un hospice de Haute-Provence qui avait revitalisé toute une région des Alpes Maritimes en plantant des glands de chêne. Ils ne le trouvèrent jamais... Pour cause! Le vieillard n'avait jamais existé, que dans l'imagination de Giono! Delhorno

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