mardi 1 janvier 2008

DIFFICILE D'Y ECHAPPER

La pression de l'entourage est infernale. On n'est pas encore rendu au premier janvier que les Japonais et les Australiens le célèbrent déjà. On ne travaille pas cette journée-là. Ca va durer quelques semaines... "bonne et heureuse" "de la santé, surtout, c'est ce qui importe" "du succès dans tes études" "un beau petit bébé en 2008" "pourquoi pas une blonde en 2008". Je le sais bien, tous sont bien intentionnés... Mais, moi, ça ne me dit rien, le Jour de l'An. Peut-être parce que je sais que c'est arbitrairement qu'on l'a choisi ainsi... Probablement aussi parce que je sais que rien n'arrête le 1er janvier. Le Temps continue son temps, depuis le Big Bang. J'ai oublié tous les Premier de l'An du passé... Sauf celui où mon oncle Pierre-Alphonse m'a saoulé au Cuba Libre... Bonne et Heureuse! donc, à chacun de mes lecteurs, puisqu'on n'y échappe pas. Je te souhaite le Meilleur, du Meilleur de moi-même. Je te souhaite qu'il y ait un Paradis à la fin de tes jours. Moi, je n'y crois pas...

Encore une fois, Québec est en fête. Te rappelles-tu, McPhee, de la dernière fête qu'il y eut au Village? Un fiasco, presque. Les Villageois nous avaient annoncé, un an à l'avance, qu'il y aurait tellement de monde que les cousins du Lac et du Saguenay devraient stationner leur auto à partir de l'Etape. Les cousins se gardèrent bien d'aller se mouiller dans un tel bordel... Mais moi, j'ignore pourquoi, le 400e, ça ne me dit rien non plus. On ne m'y verra pas. J'irai sans doute visiter mes frères, jouer au golf avec Dédé, L'Taon et Celin, mais pas plus. Le Médiéval, très peu pour moi. Relent de l'université, peut-être. Je me suis tellement ennuyé durant ces quatre années à la Fac. Samuel de Champlain ne prit pas même la peine de décéder à Québec! Se sauva en France, comme la "monsieutrie" française en 1763, après la défaite... Ce qui fait que mes ancêtres durent se débrouiller avec leurs voisins, "tirer le diable par la queue", comme disaient mon père et mes oncles.

"Tu commences mal ton année, Delhorno!" Sexagénaire désabusé... Pas du tout. Je vis, je continue à vivre, sachant exactement ce que je veux. Ca m'aura pris toute une vie pour savoir ça.

Delhorno

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